Dans l'exemple montré ici, plusieurs verres cassés sur la fenêtre et occultés par du scotch posaient un vrai problème d'isolation. De plus, le mastic présent normalement entre les plombs et les verres sur l'envers des vitraux avait fini par se désagréger, créant ainsi du jeu pour les vitraux, bien perceptible quand on ouvrait et fermait la fenêtre. Conséquence : le froid rentrait dans le dos de la cliente, Avocate, travaillant à son bureau. Sur la porte intérieure, les verres cassés étaient juste inesthétiques.
La restauration idéale consistait à déposer les vitraux de la fenêtre pour pouvoir les remastiquer. Le bénéfice était d'étanchéïfier les vitraux et de leur redonner de la rigidité. La dépose des vitraux était aussi une opportunité d'ajouter un verre extérieur sur toute la surface des vitraux. Ainsi, pour un coût relativement limité, un gain réel en isolation et en durabilité des vitraux étaient faits.
Le choix des clients ici a été de faire une restauration plus modeste et de ne changer que les verres cassés laissant passer l'air pour les fenêtres, et ceux très inesthétiques pour la porte intérieure. Ne pas changer systématiquement tous les verres est un choix courant, pertinent, qui se justifie par le fait de garder au maximum les verres d'origine. En revanche, la dépose des vitraux s'avèrera nécessaire dans un délai relativement proche pour qu'ils retrouvent leur intégrité pour de longues années. Cela pourra être fait notamment quand la décision sera prise de changer les fenêtres pour passer à du double (ou triple) vitrage.
Cet exemple montre qu'il n'y a pas de choix unique pour la restauration de vitraux : différentes options sont possibles et les choix peuvent être faits selon la gravité des dégâts, les projets de rénovation futurs du bâtiment et le budget.
Ici, la restauration a déjà permis aux vitraux de retrouver leur esthétique et un premier niveau intégrité et à l'occupante du bureau de regagner un peu de confort !
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